Chères et chers membres de l'ADOSOM,
Comme chaque année, j’ai pris la route, ou plutôt le rail, vers la capitale pour représenter l’ADOSOM lors des remises de prix nationaux de l’ANMONM et de l’AMOPA.
Ce sont deux de nos partenaires les plus fidèles parmi la constellation (parfois lointaine) de nos collaborations. Ils continuent de jouer le jeu avec une belle constance, ce qui mérite d’être salué.
Ce mercredi 3 décembre, c’était donc l’ANMONM qui tenait séance. Une belle occasion de rappeler l’existence de nos deux établissements, déjà connus de plusieurs participants, et de glisser discrètement dans les mains des uns et des autres quelques cartes ADOSOM qui ont rencontré un succès… que je qualifierais volontiers de « commercial ». Je n’ai pas distribué de chèque, mais j’ai distribué poignées de mains et des sourires, ce qui, dans la conjoncture actuelle, a presque autant de valeur.
L’après-midi fut consacrée à la remise des prix nationaux pour la jeunesse, à la mairie du 16ᵉ arrondissement. Un moment fort, qui redonne foi en l’avenir : les jeunes cadets de la gendarmerie de Haute-Savoie et les jeunes sapeurs-pompiers volontaires de la Creuse ont été distingués pour des actes de bravoure exemplaires envers leurs concitoyens, parfois à titre individuel, parfois collectivement. Voir tant de courage concentré dans des épaules encore jeunes est une belle leçon d’humilité. À cet âge-là, je n’avais, pour ma part, qu’un acte héroïque à mon actif : réussir à rendre mes devoirs à temps. Eux sauvent des vies.
À 18 h, nous avons rejoint, sous un froid glacial, les Champs-Élysées, étincelants de mille lumières et chargés d’une majesté toute française, pour assister au ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe, accompagnés par la musique de la Gendarmerie nationale. L’avenue nous était entièrement ouverte pour remonter solennellement jusqu’à l’Arc. »
Le Président national de l’ANMONM, que je connais personnellement, m’a cordialement « invité » à la soirée de gala. Je précise que le mot invité appartient au registre oral : la partie financière, elle, était bien écrite… mais rassurez-vous, uniquement pour mon couvert ! L’assistance comptait de brillantes étoiles militaires, mais aucune étoile du Berger en vue, pourtant Noël approche. Cela ne m’a pas empêché de passer un moment convivial et de me transformer, le temps d’une soirée, en directeur commercial improvisé de l’ADOSOM.
Paris reste une ville magnifique… à condition de regarder davantage les façades que les trottoirs. La philosophie urbaine veut que l’on « élève son regard », mais dans la capitale, il faut surtout le baisser pour surveiller où l’on pose les pieds – sauf à espérer une glissade piégeuse, peu recommandée.
Je souhaitais simplement partager avec vous ces parenthèses légères et rafraîchissantes dans une France parfois bien morose, où l’on manque souvent de bonnes nouvelles. Ces moments m’ont rappelé, au fil de l’après-midi comme de la soirée, que notre pays regorge encore de personnes remarquables, engagées – et cela fait du bien !
Jean-Louis BOUILHOL - Président de l'ADOSOM



